FFO#10.5 | Martin Bondonneau : Les Chimères aux songes de feu

LES CHIMÈRES AUX SONGES DE FEU de Martin Bondonneau

LES CHIMÈRES AUX SONGES DE FEU de Martin Bondonneau

Par Samuel Chastan, volontaire en Service Civique

Martin Bondonneau, ancien étudiant en cinéma de l’Université de Rennes 2 et désormais diplômé de l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier), nous livre avec Les Chimères aux songes de feu son second court-métrage.

Ce dernier fait suite à Flash sorti en 2018, qui posait déjà les bases d’un style hybride affirmé, à la croisée entre documentaire, fiction et film expérimental. Comme dans son premier film, on retrouve ici, la voix onirique de Maïa Foucault, fil conducteur du film, ainsi que la musique d’Anas Benghanem, sombre nappe électronique qui vient souligner toute la puissance des images.

Là où Flash venait distordre numériquement la faune et la flore à base de datamoshing, Les Chimères aux songes de feu sublime cette nature grâce aux animations 2D de son réalisateur, qui va encore plus loin dans la croisée des genres et des techniques. Mais ce qui caractérise peut-être le mieux le film, c’est sa dimension mythologique portée par sa narration et par les animations. En effet, Martin Bondonneau va au delà de ce que la nature lui montre et apporte une nouvelle lecture des images. De la salamandre au sanglier, chaque animal devient alors une bête enflammée légendaire aux pouvoirs surnaturels, et la forêt le théâtre de leur colère. La Chimère est donc là, dans le fond et dans la forme, dans la nature et sur notre écran.

Avec ces parallèles et ces mélanges qui sont faits entre animation, vie sauvage et mythes grecs, Martin Bondonneau entremêle ses passions et nous montre ici une nouvelle vision du documentaire animalier.

Pour visionner le film, rendez-vous sur KuB du 5 juin au 5 juillet !

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LES CHIMÈRES AUX SONGES DE FEU Martin Bondonneau

Lieu de tournage : Poitou-Charentes et Rhône-Alpes
Production : IFFCAM (Coutières)
Fiction, Animation | Animalier, Fantastique | 2019 | 17'36''
PITCH : Les bêtes de l’ombre se rassemblent. Errez à la recherche du feu primitif capable de les effrayer. Mais dans ses terres brûlées, la frontière entre étincelles et incendie tend à s’effacer.

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COMMENTAIRE - Par Samuel Chastan, volontaire en Service Civique (Courts en Betton) :

Martin Bondonneau, ancien étudiant en cinéma de l’Université de Rennes 2 et désormais diplômé de l’IFFCAM (Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier), nous livre avec LES CHIMÈRES AUX SONGES DE FEU son second court-métrage.

Ce dernier fait suite à FLASH sorti en 2018, qui posait déjà les bases d’un style hybride affirmé, à la croisée entre documentaire, fiction et film expérimental. Comme dans son premier film, on retrouve ici, la voix onirique de Maïa Foucault, fil conducteur du film, ainsi que la musique d’Anas Benghanem, sombre nappe électronique qui vient souligner toute la puissance des images.

Là où FLASH venait distordre numériquement la faune et la flore à base de datamoshing, LES CHIMÈRES AUX SONGES DE FEU sublime cette nature grâce aux animations 2D de son réalisateur, qui va encore plus loin dans la croisée des genres et des techniques. Mais ce qui caractérise peut-être le mieux le film, c’est sa dimension mythologique portée par sa narration et par les animations. En effet, Martin Bondonneau va au delà de ce que la nature lui montre et apporte une nouvelle lecture des images. De la salamandre au sanglier, chaque animal devient alors une bête enflammée légendaire aux pouvoirs surnaturels, et la forêt le théâtre de leur colère. La Chimère est donc là, dans le fond et dans la forme, dans la nature et sur notre écran.

Avec ces parallèles et ces mélanges qui sont faits entre animation, vie sauvage et mythes grecs, Martin Bondonneau entremêle ses passions et nous montre ici une nouvelle vision du documentaire animalier.

BIO DU RÉALISATEUR :
Après avoir achevé une licence d’Arts du Spectacle à l'Université Rennes 2, Martin quitte la Bretagne pour rejoindre l’IFFCAM, une école de cinéma animalier en Deux-Sèvres. Son plaisir fut alors de marier ce genre avec des formes visuelles plus inattendues comme le datamoshing ou l’animation.