Prix du Public (2017)

J’AIME EVA MARSH Rémy Rondeau
PITCH : Été 1996. Ben, garçon timide de 11 ans, vit seul avec sa mère ouvrière. L'arrivée d’Eva le perturbe, surtout quand elle évoque la légende d’une mystérieuse créature nichée sous "le ponton de la mort".
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COMMENTAIRE - Par Cyrielle Dozières, Directrice du Festival Court Métrange / Unis Vers 7 Arrivé
Aller jusqu'à l'extrémité du Ponton de la mort, soutenu par ses poutres pourrissantes émergeant de l'eau, ne ferait pas de Ben qu'un héros aux yeux des autres. L'épreuve métaphorique lui donnerait le pouvoir d'affronter sa solitude avec une maturité qui lui échappe encore, lui qui n'a que douze ans. Surtout, elle lui permettrait de conquérir Eva Marsh, une belle ado frondeuse, contrainte à des vacances forcées chez sa grand-mère.
Mais la petite commune dans laquelle vit Ben n'est pas que le théâtre d'une grève éprouvante. Elle abrite, dans les profondeurs du lac menacé de pollution, une créature humanoïde légendaire qu'il lui faut combattre.
La douce amertume des contes nostalgiques de Stephen King se retrouve dans cette réalisation brillante, ancrée dans une âpre réalité sociale. Rémy Rondeau parvient ici à manier les ressorts de l'effroi sans jamais oublier d'émouvoir son spectateur.
ℹ : J’AIME EVA MARSH a reçu le Prix du Public dans le cadre de l’édition 2017 du Festival du film de l’Ouest.
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COMMENTAIRE - Par Cyrielle Dozières, Directrice du Festival Court Métrange / Unis Vers 7 Arrivé
Aller jusqu'à l'extrémité du Ponton de la mort, soutenu par ses poutres pourrissantes émergeant de l'eau, ne ferait pas de Ben qu'un héros aux yeux des autres. L'épreuve métaphorique lui donnerait le pouvoir d'affronter sa solitude avec une maturité qui lui échappe encore, lui qui n'a que douze ans. Surtout, elle lui permettrait de conquérir Eva Marsh, une belle ado frondeuse, contrainte à des vacances forcées chez sa grand-mère.
Mais la petite commune dans laquelle vit Ben n'est pas que le théâtre d'une grève éprouvante. Elle abrite, dans les profondeurs du lac menacé de pollution, une créature humanoïde légendaire qu'il lui faut combattre.
La douce amertume des contes nostalgiques de Stephen King se retrouve dans cette réalisation brillante, ancrée dans une âpre réalité sociale. Rémy Rondeau parvient ici à manier les ressorts de l'effroi sans jamais oublier d'émouvoir son spectateur.
ℹ : J’AIME EVA MARSH a reçu le Prix du Public dans le cadre de l’édition 2017 du Festival du film de l’Ouest.